L'actualité de la crise : DE L’ART DE MAL ACCOMMODER LA DETTE, par François Leclerc

 

Billet invité.

Sans désendettement, pas de sortie de crise ! Même si la condition n’est pas suffisante, elle est nécessaire. Mais les dirigeants européens continuent de se prendre les pieds dans le tapis à ce sujet, et leurs collègues américains, britanniques et japonais sont finalement logés à la même enseigne.

George Osborne, le chancelier de l’échiquier britannique, vient fort à propos de déclarer que « réduire la dette britannique et nous remettre de la crise financière va prendre manifestement plus de temps que ce que nous avions espéré » et Mariano Rajoy, qu’il sera « très compliqué » de respecter l’objectif de déficit public assigné à l’Espagne, bien qu’il ait été réduit. Angela Merkel apporte même sa contribution, en déclarant qu’il sera possible d’étudier une restructuration en bonne et due forme de la dette grecque, une fois toutefois que le budget de l’État aura atteint l’équilibre, c’est à dire qu’elle pourra être stabilisée.

Des États-Unis et du Japon viennent des signaux convergents. Au Japon, un changement de majorité et le retour au pouvoir du Parti libéral-démocrate (droite) est attendu des prochaines élections législatives du 16 décembre, après une campagne électorale qui porte notamment sur la mission et l’indépendance de la banque centrale, la Banque du Japon (BoJ). Shinzo Abe, le probable futur premier ministre, prétend prendre à bras le corps la déflation, en faisant de la BoJ son bras armé, afin de lui assigner un programme massif de création monétaire avec un objectif d’inflation de 2 à 3%.

A l’origine se trouve la surévaluation du yen, résultat de la sous-évaluation du dollar. Elle a a permis d’acquérir à l’étranger des capacités de production, tandis que la déflation a eu comme conséquence de baisser les prix au bénéfice des consommateurs. Mais l’énorme endettement public japonais atteint ses limites tandis que les performances à l’exportation diminuent et que la démographie n’est pas favorable. Seule solution, estime-t-on : relancer l’inflation pour faire baisser la valeur du yen et relancer l’économie, quitte à prendre le risque de déstabiliser les banques japonaises détentrices de la dette du pays grâce au financement de la BoJ.

Les Américains sont comme chacun sait à la recherche de leur propre recette, tout en préconisant aux Européens de lâcher la bride des mesures de rigueur pour éviter l’approfondissement de la récession qui fait obstacle au désendettement. Eux-mêmes ne parviennent pas à adopter les mesures nécessaires, qui associent des augmentations d’impôts et des réductions budgétaires. Ils doivent d’abord éviter de tomber du « mur budgétaire » d’ici au 31 décembre prochain, si toutefois ils y parviennent, en repoussant les échéances d’une manière ou d’une autre, mais ils se retrouveront ensuite, eux également, devant l’abîme de leur dette et les problèmes liés à son financement. A l’instar de la BoJ, mais directement en ce qui la concerne, la Fed finance désormais une part importante de celle-ci (60%) par la création monétaire, dans un contexte de trop faible inflation, où la croissance est fragile et pourrait être vite mise en question.

Enfin, réduite à une politique de quasi création monétaire conditionnée à la signature préalable de nouveaux plans de sauvetage – en vertu d’une stratégie qui ne fonctionne pas – la BCE apparait bien isolée.

A aucun égard, le système ne donne l’impression d’être capable de se réformer, tout juste de rester le nez hors de l’eau par le biais des banques centrales.

31 réponses sur “L'actualité de la crise : DE L’ART DE MAL ACCOMMODER LA DETTE, par François Leclerc”

  1. Tant que les pertes ne seront pas prises , l’économie mondiale vivotera………..jusqu ‘à être exsangue de ses emprunts.

    1. bonjour,
      trois solutions pour sortir de la crise avec le système d’économie actuel, quelque soit l’état si on ne veut pas relancer la consommation par le partage .
      1/ effacer les intérets de la dette ou
      2/ effacer la dette ou
      3/ l’inflation qui rapidement ne sera plus maitrisée –> hyper-inflation
      autre solution: casser la rente (c’est un problème épineux qui touche aux privilèges)
      la solution de l’investissement pour relancer l’économie et donc faire entrer de l’argent frais dans les caisses n’est qu’illusion. Si il n’y a pas de marché, on aggrave la situation.
      c’est le discours que je tiens depuis des années et que les allemands commencent à examiner. l’effacement des intérêts de la dette pourrait être une solution provisoire mais pas suffisante. Seule la relance de la consommation (au plan planétaire) est efficace. reste l’écologie

      1. J’ai fait un rêve :
        Tous les créanciers ont accepté de ne plus demander d’intérêts à leurs emprunteurs car ils ont bien compris qu’ils avaient tout à perdre car tous les emprunteurs devenaient insolvables.
        Les fonds de pensions ont décidé de ne plus accepter de nouveaux adhérents en supportant désormais un futur système universel de retraite par répartition : plus de fonds de pension, fini les capitaux chercheurs de rentabilité forte.
        Les fonds spéculatifs sont autorisés à spéculer mais uniquement dans les paradis fiscaux.
        L’interdiction des sorties de fonds des paradis fiscaux est approuvé et mis en place par tous les pays hors les paradis fiscaux.
        L’interdiction de sortie de toute personne entrant dans un paradis fiscal est approuvé par …
        Les ventes de monopoly explosent dans les paradis fiscaux
        Les salaires des ouvriers des paradis fiscaux sont paradisiaques
        Le kilo de tomate vaut plus cher qu’un kilo d’or (dans les paradis fiscaux).
        etc…

        N’est ce pas un joli rêve ?

      2.  » Hollande a fait HEC tout de même !
        Le commerce, ce n’est pas la production. La substance de l’enseignement donnée à nos étudiants en école de commerce ne leur permet pas de comprendre la crise. Car c’est la macroéconomie qui permet avant tout de comprendre le problème. Et ça vaut pour ce pauvre François…

        Est-ce que, aujourd’hui, nous ne sommes pas dans la situation inverse de 1981 ?
        En 1981, c’est vrai, les rares têtes pensantes qui avaient eu un contact avec l’économie étaient catastrophées. Mais c’était dans la culture d’ensemble. La presse de l’époque a été insuffisante dans sa critique de ce qui a été fait. Nous sommes maintenant dans une situation inverse en ce sens que la description de la réalité est moins empathique et la description du projet moins rêvée. C’est un facteur sécurisant pour la suite. Mais il ne s’agit plus seulement de faire marcher un capitalisme insatisfaisant. On est entré dans une crise qui pourrait être la finale et qui n’a pas été analysée par le Parti socialiste. Je me suis élevé contre les prévisions stupides du PS qui voyaient 2,5 % de croissance en 2013, 2014… Aucun des moteurs permettant cette croissance n’était allumé, et personne ne disait qu’on était peut-être dans une nouvelle crise façon 1929. On est ailleurs, la distance avec le monde de l’économie est toujours la même. Si on ne change pas de cap, on risque une régression terrifiante.

        Hollande a-t-il raté le coche en ne prenant pas de mesures spectaculaires dès le début ?
        Oui, je l’ai dit. Je voudrais bien lui donner un coup de main car il s’agit de mes amis, de ma famille. Oui, on a perdu six mois. Jusqu’au pacte de compétitivité. Mais attention, je ne crois pas aux mesures vigoureuses qui changent la situation d’un coup. Dans la situation concrète où nous sommes, l’urgence n’est pas à l’essentiel. L’urgence est à la finance. La nouvelle unité monétaire s’appelle le «T» pour trillion de dollars. Nous vivons dans un monde où 800 T (800 000 milliards de dollars) sont disponibles et prêts à s’investir dans n’importe quoi. Il y a 98 % de placements sur les marchés spéculatifs et juste 2 % dans l’économie réelle. La probabilité que la bulle explose est immense, elle emporterait le monde entier. La plus grosse bulle qui explose en ce moment, c’est celle de l’immobilier chinois. Cela a poussé les autorités à prévoir une baisse des prix de l’immobilier de 50 %. Elle explose en ce moment même ce qui entraîne une récession de la Chine depuis quatre mois. La Chine a eu la malchance historique de se raccrocher au système capitaliste au moment où nous étions en train d’entrer en crise. L’urgence est de se protéger contre ce risque et pour cela il faut prendre quelques mesures simples : stériliser les paradis fiscaux, revenir à la séparation des banques de dépôt et d’affaires afin qu’une nouvelle crise bancaire ne détruise pas l’économie courante, donner un statut public aux agences de notation, interdire la création de produits dérivés financiers déconnectés de l’économie réelle. Tout cela, c’est juste de la précaution ! Tout de suite !

        Pourquoi la séparation des banques n’a-t-elle pas été décidée dès l’arrivée de Hollande ?
        Mais les banques ont pris le pouvoir ! J’avais l’espoir qu’une France se voulant exemplaire puisse dégainer la première mais c’est la Grande-Bretagne, inventeur du système diabolique dans lequel nous sommes, qui est en train de le faire, pour se protéger. Et je ne suis pas sûr que le Président et le Premier ministre soient conscients de cette urgence et y aient même pensé. La complexité n’est plus reçue de nos jours, et le long terme non plus.

        Et l’Europe dans tout ça ?
        La crise de l’euro, on est peut-être en train de l’éviter. Du bon boulot a été fait. Et c’est la seule bonne nouvelle du moment : on va peut-être y arriver. Quand, dans les années 2000, on a eu l’impression d’en avoir fini avec la crise de la e-économie, tout le monde a pris appétit pour ce regain de croissance et l’Allemagne, forte de sa réunification, a décidé de tout jouer sur les exportations. Schröder a fait baisser le pouvoir d’achat des salariés pour favoriser la compétitivité et cela a marché superbement (sauf que le pouvoir d’achat n’a cessé de baisser en Allemagne !). Au nom de tout ça, l’Allemagne s’est fait la porte-parole de ce grand discours : tout repose sur la confiance, donc, allons-y gaiement, des dettes ! L’Europe a découvert assez vite qu’au fond se laisser mener par l’affaire grecque à une crise où l’euro pouvait exploser est formidablement dangereux parce que, jusque-là, on avait oublié le reste : la grande pagaille des liquidités internationales. On a donc bricolé des mesures partielles trop tard, trop lentement, et lutté avec le temps. Personne ne peut sortir de l’euro. Si on en sortait, la monnaie nationale serait dévaluée de 30 % à 40 %, on ne pourrait même plus acheter de pétrole. Toute négociation interne sur l’euro ferait craquer le système mondial, les Allemands ont fini par le comprendre. Dans cette affaire, on va peut-être être sauvés par deux génies. Le premier, c’est Jean-Claude Trichet qui, en douce, avait fait assez pour paver la route de son successeur, Mario Draghi, encore plus resplendissant. Celui-ci sait que, pour continuer à payer sa dette, il faut de la croissance. C’est un pianiste virtuose, il a fait avaler l’essentiel. Les comportements de Trichet et Draghi visent à sortir du modèle milton-friedmanien. Car, bien avant d’être politique, ce combat est intellectuel. Il faut être capable de briser des tabous, c’est un combat de doctrines. Le premier organe intellectuel qui l’a compris, c’est le jury du prix Nobel d’économie. Il a couronné Hayek en 1974 et Friedman en 1976, puis douze monétaristes, une école de pensée qui a mis le monde en crise. Jusqu’en 1998 où le jury comprend que le monde va dans le mur et couronne Amartya Sen, un des meilleurs analystes des déséquilibres du système. Après, il n’a plus jamais couronné de monétariste. On serait aidé si Mélenchon avait compris quelque chose à ce que je raconte. »
        http://www.liberation.fr/politiques/2012/12/02/michel-rocard-la-politique-exige-beaucoup-de-mensonges_864606

  2. Discrètement osons le dire c’est de la dévaluation compétitive que les BC enchaînent. La baisse final des salaires, compétitivité oblige, emportera l’édifice. Le plus drôle c’est de demander à la Chine de réévaluer son yuan lui permettant d’acquérir les matières premières à bon prix.

  3. La présidence russe du G20 vient d’inscrire à l’ordre du jour de sa réunion de St Petersbourg de septembre 2013 « la modernisation des systèmes d’endettement public et de gestion de la dette souveraine »….

  4. à François Leclerc,

    Vous vouliez sans doute parler de l’art d’accomoder les restes tant ce qui nous reste de ces décennies de croissance hallucinante c’est la Dette et une extravagante accélération des catastrophes.

  5. Si j’ai bien compris: « La dette c’est l’esclavage. », c’est la raison pour laquelle nous sommes soumis en Europe à des politiques d’austérité; pour retrouver notre souveraineté.
    Du moins c’est le discours que nous tient notre gouvernement social-démocrate.
    Cependant pour arriver à nous désendetter, vu que nous avons cassé notre outil industriel, il va falloir essorer les budgets publics, et les budgets sociaux.
    Au final nous serons « libres » et pauvres, plutôt que « riches » et aliénés aux puissances de l’argent, comme c’est le cas aujourd’hui.
    Eurêka !!! Je viens de comprendre que notre gouvernement ne veut que notre bien, et qu’il est finalement bien de gauche.
    Mais comme disait le regretté inspecteur Colombo: « Il y a tout de même une chose qui me tracasse. »
    Comment allons nous pouvoir rester « libres », une fois désendettés ? Puisque nous serons toujours obligés d’emprunter aux marchés, si nous voulons financer certains projets d’intérêt public.
    « Mais bon sang ! Mais c’est bien sûr ! », comme disait un autre regretté inspecteur;
    étant devenus plus pauvres que les chinois ou même les bengalis, les capitaux viendront se réinvestir – ventre à terre – sur notre sol, nous nous réindustrialiserons, et nous dégagerons des tas d’excédents commerciaux; on inondera même l’Allemagne de nos produits pas chers -très compétitifs.
    On créera un fond souverain, et on rachètera les parts de nos usines détenues par des capitaux étrangers.
    Ah! Ils sont très forts en haut lieux. Mais vont-ils accepter de devenir pauvres, eux, pour redresser « productivement » notre beau pays ?
    Il y a tout de même, encore une chose qui me tourmente: le libéralisme économique et la souveraineté nationale sont deux choses assez incompatibles, particulièrement en ces temps de globalisation.
    Il y a décidément quelque chose qui cloche dans tout cela… N’y aurait-il pas une entourloupe, là dessous ???
    Parce que, quand on y réfléchit bien: comment se peut-il que tous les pays puissent un jour, tous en même temps, croître et dégager des excédents commerciaux, les uns par rapport aux autres ? Une telle croyance, n’est-elle pas du même acabit, que celle qui consiste à croire au mouvement perpétuel dans le domaine de la science physique ?

    1. La concurrence ( ou la compétitivité comme vous voulez ) est un jeu à somme nulle.

      Seuls les capitalistes intégristes lui reconnaissent encore sa vertu.

      1. //// La concurrence ( ou la compétitivité comme vous voulez ) est un jeu à somme nulle. ///

        Depuis que la ressource est « finie » ( ou puisque …) , et que le système ouvert est devenu « fermé » ………..pourquoi rechercher une « croissance » qui ne peut que se gagner que sur l’exploitation d’ une croissance moindre …..
        L’ économie doit retrouver son sens premier … »L’ ART D’ ACCOMMODER LES RESTES »

      2. La somme est nulle, mais certains termes sont positifs, d’autres négatifs. Les capitalistes se réservent de préférence la partie positive, laissant aux populations la partie négative.

    2. Quant certains menteurs au pouvoir parlent de désendettement c’est pour pouvoir faire de nouvelles dettes.
      L’autre manière qui est si évidente que seuls quelques esprits lucides la voient,ou en parlent, est de faire rouler la dette ad vitam eternam en ne payant que les intérêts.

      1. Si tout est à somme nulle dans ce grand bazar, la spéculation aussi est à somme nulle,
        et pour que certains gagnent, faut bien que d’autres perdent.

      2. @Jarrige,

        Il me semble saisir que bien que la spéculation soit à somme nulle, et que donc on trouve des « pigeons » chez les spéculateurs, (cf. MAF, un avatar du classique « Vae Victis » de Brennus à Rome), il faut comprendre que l’appât du gain au jeu attire les fonds qui devraient plutôt servir, si l’on se place dans une philosophie humaniste, soit à payer les prolétaires (les salariés pour parler moderne), soit servir à l’investissement de l’état et des entreprises dans les technologies futures qui, espérons-le (ça c’est le « risque »), doivent nous aider à payer la facture écologique que mère nature s’apprête à nous présenter (une autre dette d’un tout autre ordre de grandeur), sans retourner à l’âge des cavernes (voir pire).

        Fermer le « casino », aiderait donc les « addict » du jeu à se retourner vers des investissements aux profits certes moins mirifiques pour les gagnants mais plus utile à l’ensemble de l’humanité aussi bien qu’à chacun d’entre nous.

        Bien entendu, ce n’est qu’un début mais il est urgent de le mettre en œuvre ; la suite, à savoir la mise en place du dépassement de l’accumulation des richesses, reste à inventer.

        Bonne nouvelle, Ricardo et d’autres ont déjà travaillés dans cette voie et l’auteur de ce blog (et ces complices) en font autant.

    3. Si la Grèce est soumise à la politique d’austérité (qui vaut ce qu’elle vaut, c’est pas la question maintenant) imposée par la « troïka », c’est parce qu’elle était devenue incapable de se financer
      sur le marché international.( Et que par ailleurs elle avait absolument besoin d’ argent)
      Oui ou non?

      Oui, la dette c’est l’esclavage, c’était même une façon de tomber en esclavage sous l’Empire
      Romain. Vous avez parfaitement raison.!

      Vous doutez de la sincérité de nos gouvernants: je doute, moi, de leurs capacités!
      mais quand j’entends certains (la gauche du PS) critiquer l’actuel gouvernement pour « sa
      marche forcée vers le désendettement » (Maurel), les bras m’en tombent, car la réalité c’est
      que aujourd’hui même la dette de la France croît, elle croît moins c’est tout.
      Je pense que nos gouvernants se sentent impuissants (un des effets de l’absence de souveraineté). Le vaudeville l’UMP en est un des signes et il y en a plein d’autres. On
      voit bien qu’ils n’ont pas voulu prendre le risque de la » nationalisation « de Florange, contrairement à ce qu’ont fait les Etats Unis avec GM (Les EU terre d’élection du
      libéralisme), les Anglais avec telle banque etc…, preuve que ce qui plombe la souverai-
      beté nationale ce n’est pas le « libéralisme », sur lequel un gouvernement est parfaitement
      en droit de ‘ »s’asseoir » en cas de besoin, mais la dette. « S’asseoir » sur la dette, envoyer
      ballader les créanciers me paraît, outre immoral, beaucoup plus risqué.

      Non l’économie n’est pas un humanisme: elle est d’abord l’étude et la compréhension
      des intérêts individuels, puis des groupements plus ou moins larges.
      Quant à l’injonction de compétitivité (entre nation), et qui aboutirait à cette impossibilté du
      tous excédentaires, qu’on se rassure! On est pas prêt d’y arriver et on verra bien le moment
      venu, s’il vient! Entre la France et l’Allemagne par ex. Vous voulez des chiffres?

    1. Si cela se passe dans le cadre :

      – d’une Allemagne (et Grande-Bretagne) expulsée de la zone euro (et de ses acolytes d’Europe centrale) avec rétablissement de la douane aux frontières de la nouvelle zone euro

      -d’un euro dévalué de 20 à 30% (pas besoin de baisser les salaires)

      Pourquoi pas ?

  6. Ils en sont encore à chercher une solution au problème de la dette.

    C’est le principe même de dette le problème.

    C’est le principe même de taux d’intérêt le problème.

    C’est l’indigence , le choix de la soumission au capital, le financement dévolu aux marchés, le problème.

    Cela étant entendu, les solutions deviennent évidentes…

  7. Banquer pour Dexia : « C’est spolier la population et attenter à la démocratie ».

    En novembre, la Belgique a décidé d’injecter 2,9 milliards d’euros dans Dexia. Pour l’Europe, cet argent injecté va peser sur le déficit. La carte de blanche de Renaud Vivien, juriste et un militant Comité pour l’annulation de la dette du Tiers Monde.

    http://www.lesoir.be/131461/article/debats/cartes-blanches/2012-12-03/banquer-pour-dexia-%C2%AB-c%E2%80%99est-spolier-population-et-attenter-%C3%A0-d%C3%A9mocratie-%C2%BB

  8. Bonjour à tous

    Un article intéressant sur BusinessInsider repris du Guardian explique pourquoi les financiers s’acharnent sur l’Argentine: parce qu’elle a redressé sa situation économique et sociale en répudiant sa dette! Faire défaut et restructurer la dette fonctionne et les marchés financiers ne veulent surtout pas de celà.
    L’Argnentine à partiellement nationalisé, recréé de la protection sociale et reconstruit son économie: catastrophe pour les vautours ! D’où ces poursuites limites, ces décisions de
    « justice!!?? » obtenues contre l’Argentine.

    Lui Président aurait du suivre Montebourg sur Florange !

    ll n’est que de lire les inconsistences techniques débitées par G. Ugeux sur les hauts fourneaux , les imprécations de Parisot pour comprendre l’angoisse des pognoneurs de tout poil devant des mesures politiques courageuses!

    Lui Président devrait peut être demander à Kirchner de lui prêter sa paire quelque temps!

    Cordialement!

  9. « Lui Président devrait peut être demander à Kirchner de lui prêter sa paire quelque temps! »

    Lui, ( virgule), Président ??!…
    Que nenni !
    Lui, old-« young »-leader …
    après :
    lui, neocon …

    Vérole du diable !

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